je ne veux qu'il...

« méchant, idiot, décevant, mesquin, voilà ce que je pense de ton message, je ne te connaissais pas comme ça… »…voici ce que j’ai reçu en réponse à un sms adressé à lui après prés 2 mois de silence, un silence qui fait mal, un silence qui tue, un silence qui me tue…je dois avouer que mon sms était quelque peu ironique mais était-il pour autant si loin de la réalité…  « je vais bien…voilà tu pourras dire que tu as de mes nouvelles, puisqu’on est sensé rester en contact et ainsi sauver les apparence puisque c’est la seule chose qui semble te préoccuper maintenant… ». je sais, je n’aurais jamais du écrire cela et encore moins lui envoyer mais ça a été plus fort que moi…je ne parviens pas à oublier, je ne parviens pas à l’oublier…et qu’il reste silencieux comme si je n’existais plus laisse une plaie qui ne cicatrise pas…je pense à lui sans cesse…avant je le cherchais partout dés que j’étais sur la route, je savais que je pourrais le rencontrer à un moment ou un autre, il fait cette route plusieurs fois par semaine…depuis l’hospit, je cherche toujours…j’ai beau savoir que les chances/les risques( ?!) que je le rencontre sont beaucoup plus faibles ici…mais je cherche, la plaie est toujours béante…je n’accepte pas son silence, sa fuite, le fait qu’il n’assume pas tout ce qui a pu se passer et -je me trompe peut être mais je ne pense- le fait qu’il cherche à sauver les apparences, que rien ne se sache, que rien ne soit découvert…je dois garder le secret au plus profond de moi alors que je n’ai qu’une seule envie crie, lui crier : je t’…. autant de pourquoi de questions, de remise en compte, de souvenirs heureux dans le passé mais blessants aujourd’hui de par la nostalgie que ça suscite en moi…j’y ai cru…je pense qu’il y a cru…je ne pense pas qu’il n’ait pas été sincère, ou du moins, j’essaie de m’en convaincre mais le temps qui passe, son silence, sa volonté de s’éloigner non pas de moi mais de la situation, du danger et des sentiments  qu’il éprouve quand je suis face à lui, de cette incapacité à maîtriser ses émotions et ses désirs…malgré tout, même si je comprends très bien pourquoi et qui plus est qu'il agisse ainsi, je ne parviens pas pour autant à l’accepter…je me sens terriblement honteuse, coupable…je ne voudrais pas douter de lui….alors je doute de moi…peut être est-ce de ma faute, peut-être aurais-je du lui manifester encore plus ouvertement mes sentiments mais c’était déjà tellement difficile pour moi de m’ouvrir tout simplement, quelque chose que je n’avais jamais pu faire avec sincérité jusqu’à maintenant…et lui m’a donné cette force de passer outre mes angoisses, mes complexes, mes tabous,…son amour m’a donné cette force…je ne peux donc pas douter de sa sincérité mais alors pourquoi cet obstacle entre nous, pourquoi cette impasse, pour quoi ce silence, pourquoi, pourquoi…pourquoi nous ne nous sommes-nous pas connus avant…avant que…pourquoi la vie donne et reprend si vite…son amour m’a portée alors que je me laissais sombrer dans le plus profond des trous…sans parvenir à me raccrocher à quoique ce soit…son amour m’a fait renaître à la vie, il y a maintenant plus d’un an, j’ai pu à ce moment-là saisir la main qu’il me tendait et m’y accrocher….et pourtant aujourd’hui, je suis à nouveau au fond du trou…au fond mais plus de la même façon, bien entendu, j’ai compris une multitude de choses, qui n’ont rien à voir avec lui…mais qui ont malgré tout eu des répercussion sur notre relation…sans avenir…aujourd’hui, je suis au fond d’un nouveau trou et il ne sera pas là pour me tendre cette main que je saisirais même à bout de force…je vais devoir me relever seule car voilà aujourd’hui, je souffre, il ne m’entend pas, il ne me voit pas…il ne semble même pas concevoir que je puisse souffrir de cette situation, de ce silence…tant il a cette hantise obsédante que tout ça se sache…tant il veut se préserver, la préserver…je ne peux pas lui en vouloir…je ne peux pas…alors voilà, je dois garder le silence…je dois me taire, taire ce secret , l’enfouir au plus profond de mon être pour que jamais personne ne l’apprenne…comme si aimer était honteux…certes, aimer dans ces conditions n’est pas légitime comme on dit…certes il y a beaucoup de culpabilité de part et d’autre…mais pour moi, ça reste le plus bel amour que j’ai connu jusqu’à présent…

j’ai beau savoir…ne plus (pouvoir)y croire…je ne veux qu’il…j’ai beau chercher d’autres arrivés, je ne veux qu’il…je ne veux qu’il…et même si nos raisons nous séparent, j’aurais vécu d’avoir voulu ta peau… on aura aimé pour de beau…[Marc Lavoine]

alors me voilà condamner à me taire…me taire…c’est le résumé de ma vie me taire, taire…mais malgré le temps qui passe, la plaie reste ouverte, à vif et me donne envie d’hurler…or rien ne sort de mes lèvres car je dois me taire…est-ce un crime d’aimer ?est-ce un crime de ressentir de tels sentiments…même si…même si…non je refuse de l’admettre, je n’ai, il n’a commis aucun crime, aucune faute…mais la vie est ainsi faite…je regrette d’avoir été aussi cynique dans mes derniers messages…je regrette mais je voudrais tant qu’il comprenne que je souffre, c’est cette douleur qui me pousse à écrire des choses décevantes, idiotes, mesquines et méchantes…oui ;je sais bien, c’est facile de s’en tirer ainsi…mais comment faire quand il ne semble entendre ma douleur de l’avoir perdu que de cette façon…en aucun cas, je ne veux lui faire du mal, en aucun cas, je ne veux qu’il se sente coupable vis-à-vis de moi…mais en aucun cas, je ne supporte son silence…j’ai beau tenter de me convaincre que je dois l’oublier, qu’il n’y aura jamais d’avenir dans cette relation, que…, que…, non je n’y parviens pas, je ne parviens pas à accepter de vivre sans lui même dans ses conditions, je ne parviens pas à accepter de ne pas l’avoir vu depuis beaucoup trop longtemps, je ne parviens pas à accepter que jamais plus je ne me blottirai dans ses bras, je ne parviens pas à accepter que jamais plus je ressentirai ce bonheur quand je suis avec lui…je sais bien qu’il est vain de vouloir retenir quelqu’un -même au nom de l’amour- contre son gré…le problème est bien là aussi, je sais que ce ne serait pas contre son gré…

mais alors comment remédier à cette situation sans solution ?comment y trouver une issue sans douleur…je sais que c’est utopique de désirer tout ça…l’amour fait forcément mal, l’amour fait forcément souffrir et de toutes façons, je ne suis sans doute pas aimable…il y a des gens comme ça qui ne sont pas fait pour ci ou ça…je me demande pourquoi je suis faite en fait…à part faire souffrir mes proches, je ne vois que ça…mais si tu savais combien je t’aime…combien je t’aime…je t’aime...

Comments

[jannat]

je suis entrain de vivre une douleur pareille je te conseille de voire par rapport a l enfance a l education c est la carence affective et autres ingredions qui crees ces problemes dans nos tétes des fois je ne retrouve pas le sommeil et je pleure jusqu au matin j ai du mal depuis 8ans que je n ai pas eu d intimite ni meme l ombre d un homme et je vous rassure belle femme mais aucune confiance en soit tout est difficile j ai reçu une education religieuse penible et j ai subit beacoup de violences morales et physiques par mes freres en plus orpheline je n etais pas protegee pauvre aucun homme interressat malgres ma beaute dont je n etais pas consciente j etais effaceé et je ne fonctinne dans un milieu pareil que par les cerveaux des hommmes dit musulmants et qui n ont rien de musulmants enfin pour te dire que j ai subit d autres actes dont j evite de parler resume il ya dans la vie de chacun tout ce qui fera de lui un adulte de telle personnalite heureuxse equilibree ou depressive ou carrement malade a vie il faut se faire aider bisous

[Audrey]

Coucou Raphaële.

Exact, ne te punis pas.
Je me demandais si cet homme connaissait l'adresse de ton blog. Si ce message lui était un peu destiné aussi.

Gros bisous,
Plein de courage.

A bientôt

Audrey

[Alice]

Courage Raphaële, ne flanche pas. Ne te punis pas pour qqch dont TU N'ES PAS RESPONSABLE. C'est dur et c'est normal que tu en souffres, mais ce n'est pas ta faute. Ce que je vais te dire est bête, et j'espère ne pas être maladroite mais pour moi, cette épreuve te fait te confronter aux pbs que peut rencontrer toute jeune femme. Ce que je veux dire, c'est que tu es là dans une souffrance de la vraie vie, et ce n'est pas une conséquence de la maladie. Donc ne te punis pas. Et promets moi de ne pas baisser les bras, mais au contraire de te battre encore plus.
Bisous tout doux.
Alice

[Lucie]

Raphaële, ne dis surtout pas que tu n'es pas "aimable". Tu es une personne qui mérite d'être aimée, et d'aimer.
Certes, tu passes par un moment très douloureux (les ruptures, comme les décès, sont de gros et douloureux échecs pour nous) mais tu ne dois pas tout abandonner pour cela.
(Je suis passée par là aussi et sincèrement, j'ai souffert.)
Je ne te cacherai pas le fait que tu ne pourras peut-être presque jamais oublier cet amour (on n'oublie jamais les plus beaux moments de notre vie) mais je crois qu'il faut apprendre à faire le deuil - ce qui, certes, est vraiment plus facile à dire qu'à faire - car ça aide à remonter la pente.

Et ne remets pas toute la faute sur toi. Ne doute pas de toi. On regrette tjs, on se dit tjs qu'on aurait peut-être dû faire ceci ou cela mais au final, ça change quoi ??? Le regret n'apporte rien, sinon de la douleur, de la souffrance.

Je ne te juge pas du tout. Comme je te disais, je suis passée par là (ds d'autres circonstances mais le résultat est le même) et dc, je ne veux pas que tu vives ce que j'ai vécu et vis encore, après tant d'années. Tu as assez souffert je pense, et ça ne doit pas continuer ...

Sois forte Raphaële. La souffrance sera longue, épuisante mais tout comme cette maladie de m...., tu dois la battre.

Je t'embrasse bien affectueusement.
Courage et à bientôt.
Lucie