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mon_combat_pour_vivre_libre:l'anorexie au delà des apparences
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2 octobre 2009

nous n'aurions jamais dû nous connaître...

il y a deux ans tu ne voulais pas me croire, il y a deux ans on m’avait dit qu’il ne fallait pas que j’y crois, il y a deux ans que nos regards se sont croisés, et puis tant pis, ni mal, ni bien, deux ans plus tard, ça fait toujours aussi mal, deux ans, plus tard, c’est encore et toujours toi, ton souvenir ne me quitte pas, cette envie de me blottir dans tes bras ne me quitte pas ton silence, tes rares mots me font mal, je m’accroche à nos souvenirs, à tous ces petits bouts de toi qu’il reste en moi, à ces petites traces de toi, ce qu’il reste de toi une image imprécise une photo perdue dans un étrange vide ce qu’il reste de toi un jour de février un invisible froid des souvenirs à trier un sentiment coupable je mets des peurs à m’en remettre plus que des bruits des kilométres j’égare un peu ce qu’il reste de moi au milieu de ce qu’il reste de toi ce qu’il reste de toi un regard sur ce pont un pauvre jour de pluie ce qu’il reste de toi une si longue absence qui se moque de nous une éternelle danse un début d’utopie le chaos de ta peau dans l’enfer de mes nuits du sommeil en morceaux ce qu’il reste de toi un comment un pourquoi je me déteste de m’accrocher à ça mais mon cœur reste un peu à toi j’ai la naïveté de toujours vouloir y croire comment faire pour se plaire on est de la même terre mais pas du même monde quel enfer de se taire et comment se parler ne serait-ce qu’une seconde rien ne sert des préjugés des codes des barrières donne-moi une chance donne-moi au moins un concours de circonstances donne-moi une chance donne-moi au moins un doute, une coïncidence j’ai le corps qui t’appelle et le cœur qui te pense donne-moi une chance on s’évite, ça excite bien sûr l’indifférence attise les envies des regards qui s’égarent on a beau le vouloir l’Autre nous ’interdit et l’on part mais dis-moi où peut-on se revoir laisser aller nos êtres apprendre à se connaître un jour, un soir et si nos âmes s’attirent ne plus rien s’interdire et puis voir ce qu’on peut devenir donne-moi une chane donne-toi une chance mais ai-je une autre solution, il faudrait que je puisse t’oublier, on m’a dit qu’avec le temps mais le temps passe et toi tu restes là dans ma tête, dans mon cœur, tu sais que j’ai du mal encore à parler de toi tu sais j’ai la voix qui se serre quand je te croise tu sais j’ai le cœur qui se perd je crois qu’il te pense un peu trop c’est comme ça, c’est comme ça j’aurais aimé tenir ta main un peu plus longtemps j’aurais aimé que mon chagrin ne dure qu’un instant et tu sais j’espére au moins que tu m’entends c’est dur de briser le silence même dans les cris même dans la fête c’est dur de combattre l’absence car cette conne n’en fait qu’à sa tête et personne ne peut comprendre on a chacun sa propre histoire on m’a dit qu’il fallait attendre que le peine devienne dérisoire c’est comme ça, c’est comme ça j’aurais aimé tenir ta main un peu plus longtemps j’aurais aimé que mon chagrin ne dure qu’un instant on me demande l’impossible, je voudrais te revoir il faudrait se revoir je ne peux m’empêcher d’y croire un doux rêve, une douce utopie, un doux trésor, j’aime mieux que tu m’aimes, sans dépenser un sou, moi je m’en moque, j’envoie valser les trucs en tocs, les cages dorées toi quand tu me serres très fort, c’est comme un trésor, et ça, ça vaut de l’or car quand on s’aime très fort, c’est comme un trésor et ça, ça vaut de l’or, j’en connais des tas qui feraient mieux de s’aimer un peu comme nous qui nous aimons beaucoup car quand on s’aime trés fort, c’est comme un trésor, et ça, ça vaut de l’or, moi pour toujours j’envoie valser les preuves d’amour en or plaqué puisque tu me serres très fort c’est là mon trésor, c’est toi, toi qui vaut de l’or et pourtant… et pourtant… c’est la vie qui nous a fait nous connaître, c’est la vie qui nous a fait nous perdre, et pourtant… et pourtant… tu m’as appris à dire les choses simplement, tu m’as appris à dire… tu m’as tant appris, je voudrais pouvoir m’enfuir loin si loin mais avec toi tu sais comme quand nous nous mettions à rêver tous les deux… croire en l’impossible c’est bien toi qui m’a appris qu’il fallait toujours y croire… à ces jours où peut-être loin de tout, loin de tous, nous vivrions sans honte ni culpabilité toi et moi nous pourrions vivre toi et moi là-bas si loin mais si prés de nous… je n’arrive pas à ne pas y croire, la vie nous a fait nous connaître, la vie ne peut plus nous faire nous dé-connaître, je ne peux pas vivre dans un souvenir, avec une image aussi imprécise, avec ces quelques souvenirs, la plaie reste vive, mes yeux remplis de larmes, impossible de cicatriser des ces blessures-là, il n’y a que toi qui le puisses, c’est pas c’que tu crois, juste que c’est pour ça c’est pas c’que tu crois, ce n’est qu’une chanson d’amis d’amis pas d’amour, ce n’est qu’une chanson d’amis promis pas d’amour, je ne t’aime pas je t’aime bien ça n’est pas ma main là dans la tienne ta veste sur mes épaules, non c’est pas c’que tu crois juste que j’ai froid ça n’est pas ma main là qui te gêne oh je sais ça n’est pas drôle mais c’est pas c’que tu crois c’est juste comme ça ce n’est qu’une chanson d’amis d’amis pas d’amour ce n’est qu’une chanson d’amis promis pas d’amour je ne t’aime pas je t’aime bien ça n’est pas pour celle que tu embrasses pas pour ça que je pleure non si c’est c’que tu crois tu t’es trompé ça n’est pas parce qu’elle a pris ma place pas pour ça que je t’en veux si tu ne veux plus de moi autant se quitter avec une chanson d’amis d’amis pas d’amour avec cette chanson d’amis pas d’amour ce n’est qu’une chanson promis mon amour je ne t’aime pas je t’aime bien tu ne m’aimes plus mais ça ne fait rien tu le sais… et je sais que… mais voilà, il faudra sans doute apprendre à vivre sans...puisque… la vie n’est pas un miracle la vie nous a tant donné et avant de soudainement tout nous reprendre… tu sais, je sais… mais savons si…ne sait-on jamais… tu m’as promis que tu m’emmènerais si un jour… "je suis sûr qu’on se reverra…", ces mots, tes mots trottent en boucle dans mon esprit…que veux-tu dire par là, toi qui me disais il y a peu, il ne faut plus qu’on se voit, c’est trop dangereux. on avait juste le droit de s’envoyer un petit mot mais pas trop souvent, des fois que, on ne sait jamais…Et là, c’est toi qui reviens de plus en plus souvent… C’est toi qui recommences avec ces petites phrases et ces points de suspension...peut-être n’y-a-t-il rien derriére après tout…mais peut-être y-a-t-il ce quelque chose, l’indicible, l’interdit, un faut pas…mais peut-être y-a-t-il quelque chose à décoder là comme toutes ces autres fois. il ne faut plus qu’on se revoit c’est bien trop dangereux…c’est bien toi qui le disais puisqu’à chaque fois, tu craques, puisqu’à chaque fois, je craque. Mais pourquoi nous reverrions-nous, déjà mon esprit s’égare. Ton silence revient en même temps que nos souvenirs. Et puis, je pense à ces mots : "la situation m’échappe, je ne suis plus neutre dans cette histoire, je ne peux plus rester neutre". Il y avait tant de choses à lire entre les lignes. Tu ne veux pas jouer avec moi, c’est moi qui me suis prise au jeu avec toi, nous savions que nous foncions dans un mur, nous n’avons pas su, pas pu nous en empêcher, peut-être même n’avons-nous pas voulu nous en empêcher. Les sentiments ne se maîtrisent pas. Tu as toujours été sincére, je le sais quoiqu’on pourrait en dire et même si de ton côté, tu as douté de moi…forcément un jour ou l’autre, je me lasserais de toi…et pourtant, je suis toujours là à croire en toi, à croire en nous…et si toi tu y étais aussi ?… tu réapparais depuis quelques temps, mystérieux, ne lâchant les mots qu’avec beaucoup de retenue…maintenant je te connais, tu ne fais rien, tu ne dis rien par hasard et tu sais que je le sais, alors pourquoi… à qui la faute ? je refuse de croire que nous sommes fautifs, que nous sommes coupables… ce que les autres pourraient en penser m’importe peu, personne ne peut savoir ce qui nous unit, personne ne peut comprendre…il ne faut pas…mais pourquoi réapparaître… et puis volontairement ou non, j’ai mis entre nous une distance en trouvant à nouveau refuge dans la maladie… j’ai cru pouvoir anesthésier mes sentiments grâce à elle… aprés neuf mois de lutte avec moi-même, je refais surface, mes sentiments sont toujours là… et toi aussi, hasard ou coïncidence, tu réapparais…on m’a appris un jour que c’était quand il n’y avait plus d’espoir qu’on pouvait commencer à y croire… tu me l’as toujours dit, il n’y aucun espoir…mais y avait-il un seul espoir que l’on se croise ce jour-là ? nous sommes passés si souvent l’un à côté de l’autre sans nous voir, si proches et si lointains… c’était impossible et pourtant, c’était bien toi et c’était bien moi… et pourtant, un soir, nos regards se sont croisés, puis nos mains… un sourire, un regard, tout était dit, personne ne devait le savoir puisqu’il n’y avait que nous pour y croire… même sans espoir, pas à pas, tu es entré dans ma vie, je suis entrée dans la tienne…personne ne peut savoir, personne ne pourrait y croire disais-tu… tu m’as aidée à guérir, j’y étais presque, j’avais promis de ne plus te décevoir de vivre quoiqu’il arrive, de vivre sans toi… j’ai cru pouvoir vivre sans toi pour toi mais sans toi, je ne peux rien pour toi, je ne peux rien pour moi… depuis plus rien n’est comme avant…dans tes bras, je me sentais invincible… quoiqu’il arrive je pourrai toujours faire appel à toi…mais sans doute n’avais-tu pas prévu ce qu’il arriverait…entre nous, il y a ce fil…j’aimerais tellement ne pas y croire, ne plus y croire…avec le temps, tu étais persuadé que je t’oublierais, avec le temps, je ne peux que constater que tu me manques chaque jour plus…personne ne peut comprendre pas même nous… un peu, un peu beaucoup… regards complices volés ici et là ces jours, où il n’y avait pas de place pour nous… qu’importe puisqu’il y avait ces jours, ces soirs, toutes ces minutes et secondes volées au détour, au hasard de nos vies… écrit il y a quelques temps, les choses ont bien changé depuis mais certains jours ça fait toujours aussi mal...on ne guérit sans doute jamais de ce mal, de ce mal d'amour... pour vivre heureux, vivons cachés…
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Commentaires
R
merci Lucie pour toutes ces gentillesses...mais non je ne lui laisse plus le temps, je lui ai trop laissé, il a choisi par "désarroi" ou je ne sais quoi ou il m'a menti depuis le départ...la vie est ainsi, aujourd'hui je ne peux plus y croire, je ne veux plus y croire...il m'a réconcilié avec la vie mais il a bien failli m'en séparer à nouveau...il a font son choix et c'est ainsi, c'est aussi ça la vie...si j'ai pris de la distance, c'est aussi par rapport à lui...lui prouver qu'il n'y a pas que les montagnes qui ne se rencontreront plus jamais....
L
Ta plume, c'est beau ma belle !! Zazie t'a inspirée, mais ce que tu dis est tellement poignant. ("j'envoie valser" : une magnifique chanson !) J'espère que tu t'en sortiras, que vous vous en sortirez ... j'espère que le résultat final sera le meilleur pour toi. je ne veux pas que tu souffres et lui non plus certainement ! il doit être aussi "paumé" que toi. laisses lui du temps peut-être ...<br /> courage
mon_combat_pour_vivre_libre:l'anorexie au delà des apparences
  • mon naufrage dans les affres d'une maladie d'une perversité absolue...mon combat pour en sortir... anorexie mentale, tu t'es incrustée insidieusement dans ma vie...ce cauchemar absolu...me réveillerai-je un jour sans toi...
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