parce que c'est toi, parce que c'est nous...
il y a deux ans tu ne voulais pas me croire,
il y a deux ans on m’avait dit qu’il ne fallait pas que j’y crois,
il y a deux ans que nos regards se sont croisés,
et puis tant pis, ni mal, ni bien,
deux ans plus tard, ça fait toujours aussi mal,
deux ans, plus tard, c’est encore et toujours toi,
ton souvenir ne me quitte pas,
cette envie de me blottir dans tes bras ne me quitte pas
ton silence,
tes rares mots me font mal,
je m’accroche à nos souvenirs,
à tous ces petits bouts de toi
qu’il reste en moi,
là ces petites traces de toi,
ce qu’il reste de toi
une image imprécise
une photo perdue dans un étrange vide
ce qu’il reste de toi
un jour de février
un invisible froid
des souvenirs à trier
un sentiment coupable
je mets des peurs à m’en remettre
plus que des bruits des kilométres
j’égare un peu ce qu’il reste de moi
au milieu de ce qu’il reste de toi
ce qu’il reste de toi
un regard sur ce pont
un pauvre jour de pluie
ce qu’il reste de toi une si longue absence
qui se moque de nous
une éternelle danse
un début d’utopie
le chaos de ta peau
dans l’enfer de mes nuits
du sommeil en morceaux
ce qu’il reste de toi
un comment un pourquoi
je me déteste de m’accrocher à ça
mais mon cœur reste un peu à toi
j’ai la naïveté de toujours vouloir y croire
comment faire pour se plaire
on est de la même terre
mais pas du même monde
quel enfer de se taire
et comment se parler ne serait-ce qu’une seconde
rien ne sert des préjugés des codes des barrières
donne-moi une chance
donne-moi au moins un concours de circonstances
donne-moi une chance
donne-moi au moins un doute, une coïncidence
j’ai le corps qui t’appelle
et le cœur qui te pense
donne-moi une chance
on s’évite, ça excite
bien sûr l’indifférence attise les envies
des regards qui s’égarent
on a beau le vouloir l’Autre nous ’interdit
et l’on part
mais dis-moi où peut-on se revoir
laisser aller nos êtres
apprendre à se connaître
un jour, un soir
et si nos âmes s’attirent
ne plus rien s’interdire
et puis voir ce qu’on peut devenir
donne-moi une chance
donne-toi une chance
mais ai-je une autre solution,
il faudrait que je puisse t’oublier,
on m’a dit qu’avec le temps
mais le temps passe
et toi tu restes là
dans ma tête, dans mon cœur,
ils ne peuvent pas savoir
ils ne sont pas nous
ils ne savent pas ce qu’on a pu vivre
tu sais que j’ai du mal encore à parler de toi
tu sais j’ai la voix qui se serre quand je te croise
tu sais j’ai le cœur qui se perd
je crois qu’il te pense un peu trop
c’est comme ça, c’est comme ça
j’aurais aimé tenir ta main un peu plus longtemps
j’aurais aimé que mon chagrin ne dure qu’un instant
et tu sais j’espére au moins que tu m’entends
c’est dur de briser le silence
même dans les cris même dans la fête
c’est dur de combattre l’absence
car cette conne n’en fait qu’à sa tête
et personne ne peut comprendre
on a chacun sa propre histoire
on m’a dit qu’il fallait attendre que le peine devienne dérisoire
c’est comme ça, c’est comme ça
j’aurais aimé tenir ta main un peu plus longtemps
j’aurais aimé que mon chagrin ne dure qu’un instant
on me demande l’impossible,
je voudrais te revoir
il faudrait se revoir
je ne peux m’empêcher d’y croire
un doux rêve,
une douce utopie,
un doux trésor,
j’aime mieux que tu m’aimes,
sans dépenser un sou,
moi je m’en moque,
j’envoie valser les trucs en tocs,
les cages dorées
toi quand tu me serres très fort,
c’est comme un trésor,
et ça, ça vaut de l’or
car quand on s’aime très fort,
c’est comme un trésor
et ça, ça vaut de l’or,
j’en connais des tas
qui feraient mieux de s’aimer
un peu comme nous qui nous aimons beaucoup
car quand on s’aime trés fort,
c’est comme un trésor,
et ça, ça vaut de l’or,
moi pour toujours j’envoie valser
les preuves d’amour en or plaqué
puisque tu me serres très fort
c’est là mon trésor,
c’est toi, toi qui vaut de l’or
et pourtant…
et pourtant…
c’est la vie qui nous a fait nous connaître,
c’est la vie qui nous a fait nous perdre,
et pourtant…
et pourtant…
tu m’as appris à dire les choses simplement,
tu m’as appris à dire…
tu m’as tant appris,
je voudrais pouvoir m’enfuir loin si loin
mais avec toi
tu sais
comme quand nous nous mettions à rêver tous les deux…
croire en l’impossible
c’est bien toi qui m’a appris qu’il fallait toujours y croire…
à ces jours où peut-être
loin de tout, loin de tous,
nous vivrions sans honte ni culpabilité toi et moi
nous pourrions vivre toi et moi là-bas si loin mais si prés de nous…
je n’arrive pas à ne pas y croire,
la vie nous a fait nous connaître,
la vie ne peut plus nous faire nous dé-connaître,
je ne peux pas vivre dans un souvenir,
avec une image aussi imprécise,
avec ces quelques souvenirs,
la plaie reste vive,
mes yeux remplis de larmes,
impossible de cicatriser des ces blessures-là,
il n’y a que toi qui le puisses,
c’est pas c’que tu crois,
juste que c’est pour ça
c’est pas c’que tu crois,
ce n’est qu’une chanson d’amis
d’amis pas d’amour,
ce n’est qu’une chanson d’amis
promis pas d’amour,
je ne t’aime pas
je t’aime bien
ça n’est pas ma main là dans la tienne
ta veste sur mes épaules,
non c’est pas c’que tu crois
juste que j’ai froid
ça n’est pas ma main là qui te gêne
oh je sais ça n’est pas drôle mais
c’est pas c’que tu crois
c’est juste comme ça
ce n’est qu’une chanson d’amis
d’amis pas d’amour
ce n’est qu’une chanson d’amis
promis pas d’amour
je ne t’aime pas
je t’aime bien
ça n’est pas pour celle que tu embrasses
pas pour ça que je pleure
non si c’est c’que tu crois
tu t’es trompé
ça n’est pas parce qu’elle a pris ma place
pas pour ça que je t’en veux si tu ne veux plus de moi
autant se quitter
avec une chanson d’amis
d’amis pas d’amour
avec cette chanson d’amis pas d’amour
ce n’est qu’une chanson promis mon amour
je ne t’aime pas
je t’aime bien
tu ne m’aimes plus
mais ça ne fait rien
tu le sais…
et je sais que…
mais voilà, il faudra sans doute apprendre à vivre sans...puisque…
la vie n’est pas un miracle
la vie nous a tant donné et avant de soudainement tout nous reprendre…
tu sais, je sais…
mais savons si…ne sait-on jamais…
tu m’as promis que tu m’emmènerais si un jour…
il faut toujours tenir ses promesses
c'est toi qui me l'as dit...