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mon_combat_pour_vivre_libre:l'anorexie au delà des apparences
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7 décembre 2008

elle est enfin là:j'ai trouvé une soeur, ma soeur...

...et j'existe pour elle...

dans cette famille où le mot communication semble inconnu, dans ma famille…et pourtant, hier, le dialogue s’est enfin ouvert et j’ai trouvé face à moi une sœur, ma sœur…cette sœur à qui ma mère a répété qu’elle était mon père, cette sœur dont ma mère me répétait que j’étais né pour elle : j’ai fait un petit frère à ta sœur…cette mère qui a voulu évincé mon père, a également réussi à nous éloigner ma sœur et moi…combien de fois m’a-t-elle répété : ta sœur et comme ton père, toi tu es comme moi, on peut pas s’entendre avec eux…et moi qui acquiesçait, ne sachant que dire, que penser, terrorisée à l’idée de perdre ma mère…mais qu’aurait-il pu m’arriver de pire que de maintenir cette relation avec ma mère ? hier ma sœur qui m’a toujours paru si lointaine, si distante, si inaccessible, cette sœur à qui je croyais faire peur, cette sœur dont j’ai souvent pensé ne pas être aimée, cette sœur que je croyais ne jamais pouvoir avoir…cette sœur hier est devenue ma sœur…pardonne-moi pour tout le mal que j’ai pu faire, dire…pardonne d’avoir prétendu que tu n’en avais rien à faire de moi, que tu ne pensais jamais à moi, que tu ne m’aimais, que tu me considérais comme une étrangère, que tu m’avais abandonnée quand tu es partie de la maison, me laissant seule avec eux deux, notre père et notre mère…pardonne-moi pour toutes ces choses que j’ai honte d’avoir dites pour me trouver des prétextes, des raisons à cette maladie, toutes choses que j’ai honte d’avoir dites pour faire plaisir à notre mère…tu me dis que j’étais sous son pouvoir et que je n’y pouvais rien, que je n’ai pas à m’excuser mais je suis désolée mon attitude envers toi est scandaleuse, j’en ai honte et j’espère qu’un jour j’en serai pardonnée…toi, tu me demandes des excuses pour certaines choses que j’ai complètement oubliées, non je ne souviens pas de tout ce que tu m’as dit hier…je me souviens juste qu’enfant, j’avais une admiration sans borne pour toi, ce qui t’énervait toujours, je faisais tout comme toi, et ça t’agaçait au plus haut point…et puis il y a eu ce jour où tu dis avoir fui la maison, ce jour où j’ai cru que tu m’abandonnais aux griffes des parents qui se déchiraient…seule entre eux deux…mais je sais que tu las fait pour te préserver et c’est toi qui as eu raison, je ne t’en veux plus, au contraire, je comprends tout à fait que tu ais fui, cet instinct de survie que je n’ai pas eu…tu as eu raison de partir, j’ai eu tort de penser que tu m’abandonnais et me laissais la responsabilité de rendre heureuse notre mère…je crois qu’hier nous nous sommes rendues compte que si elle avait détruit l’image de notre père et parasité notre relation à lui, elle a aussi insidieusement nui à notre relation…non tu n’es pas mon père, mon père je le retrouve ces derniers temps en même temps que je prends de la distance avec notre mère…et oui tu es bien ma sœur, ma sœur que j’aime même si je ne sais pas le dire, car dans notre famille on ne dit pas ces choses-là…comme je te l’ai dit hier, tu m’as fait le plus beau cadeau du monde : ta confiance en me désignant marraine de ce petit ange…ce petit ange, ton fils, qui me maintient à la vie par un fil, un lien indestructible…c’est toujours à lui que j’ai pensé dans les moments les plus difficiles, je n’avais pas le droit de le rendre malheureux…c’est grâce à lui et donc à toi que je suis toujours là…et même si c’est difficile en ce moment je vais me battre…pour honorer ta confiance, toi foi en moi et ma capacité à me sortir de cette P… de maladie…on l’aura notre revanche sur elle, elle n’aura pas réussi à nous séparer…au contraire, nous voilà réunies…maintenant le dernier cadeau que tu puisses me faire, c’est de prendre tout le meilleur de cette vie et être heureuse avec ceux que tu aimes…c’est le meilleur moyen de m’aider en me montrant le modèle…en étant toi-même heureuse…et je te promets de mon côté de tout mettre en œuvre pour ne plus être cette ombre au tableau de ton bonheur…je te promets…merci d’être là, merci de m’avoir ouvert ton cœur, merci de d’être ouverte à moi, merci d’être redevenue ma sœur…merci…

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Commentaires
E
Emouvant tout cela ... Snif !<br /> <br /> On y arrive a comprendre le pourquoi du comment ... a savoir de quoi tu as fait cette grosse pierre a partir de cailloux trouves sur ton passage ...<br /> <br /> Tu as raison ma douce, prend exemple et soit heureuse ...<br /> <br /> Toujours autant de tendresse pour toi ...<br /> <br /> Eve
F
... qui a toujours existé dans mon coeur, que je n'ai jamais, à aucun moment de mon existence cessé d'aimer... je viens de lire ce que tu as écrit il y a une semaine, juste là, ce soir, par un étrange concours de circonstances, je t'en parlerai de vive voix...et je t'admire d'oser écrire ainsi des choses tellement poignantes,qui me boulversent à un point que tu n'imagines peut être pas... Je me sens bien incapable de faire de même...Comment pourrais-je t'en vouloir et ne pas te pardonner (mais qu'y a-t-il à te pardonner? rien, rien de rien, comprends-le bien, je n'ai vriament pas la sensation ni le sentiment que je doive te pardonner quoique ce soit..)? j'en perds les mots, ou plutôt ils me manquent pour t'exprimer mon état actuel, entre temblements et joie, entre espoir et espoir (là, je n'ai pas d edoute, je n'en ai jamais eu, les moments où j'ai pu douter de toi, ils m'ont été inspirés par d'autres...) entre je ne sais quoi et tout et rien à la fois... Je crois tellement en toi, j'y ai toujours cru et il m'eet impossible de penser autrement... Tu ne peux pas ne pas te sortir de cette aleté de maladie qui te mine, qui me mine aussi à sa façon mais je suis heureuse et mon bonheur au quotidien n'est pas façade, ne l'a jamais été même si "elle", comme tu dis, a peut être essayé de me le faire croire, et je veux te redire encore que tu n'es pas seule, je suis là, sans arrière pensée, juste là pour toi, ma soeur que j'aime... et qui va guérir (quel bonheur que de t'entendre prononcer ce mot, un jour d'août dernier, tu ne peux pas savoir comment j'étais heureuse de te l'entendre dire...)<br /> Je t'aime Raph, et je veux bien te montrer le modèle (tu sais, le modèle en question, c'est juste de vivre, chaque jour, sans trop chercher à savoir ce qui va arriver, ni à me dire qu'hier, j'aurais pu faire autrement, mieux ou pas... même si grande est la tentation, parfois, d'avoir envie de remonter le temps, d'effacer ce qui ne plait pas et de recommencer...)<br /> <br /> Je m'arrête là... je t'embrasse tendrement... je sais que le bonheur est juste là, tout près et qu'il ne va pas te laisser en chemin...
M
C'est une chance d'avoir pu te retrouver avec ta soeur, vous allez pouvoir communiquer, et surtout vous expliquer comme tu le dit si bien sur ton message Raphaele . Bat toi aussi pour ton petit ange qui t'avais appeler et t'avais laisser un message sur ton portable pour te demander des nouvelles. <br /> C'est encore un sacré pas en avant , un sacré pas vers la guérison. Continue Raphaele, avance comme tu le fais si bien. <br /> <br /> Je pense fort à toi, KISSS MARIE AURORE
A
Raphaële, tu vas y arriver. Tu sais ce qui peut t'aider et tu vas les chercher. Tu as fait du tri dans ta tête, tu as fait des avancées énormes pour pouvoir construire qqch de solide. Les actions concrètes vont pouvoir se concrétiser j'en suis sûre. Je suis vraiment heureuse pour tes retrouvailles avec ta soeur. Je t'embrasse fort. Sois forte dehors et essaie de toujours faire les choix que TOI décides, pas que la maladie décide pour toi. Appelle moi quand tu veux.<br /> Alice
R
ben je t'ai fait quelques petits signes,je t'ai envoyé un sms te demandant de tes nouvelles mais tu ne m'as pas répondu et comme je savais que ça n'allait pas trop j'ai respecté ton silence...j'ai chargé plusieurs fois anne france de te transmettre toutes mes pensées et puis a messigny je n'avais pas msn...mais je peux t'assurer que je ne t'ai pas oubliée...oh que non...et tu n'es pas conne...non mais...y'a que cette p...de maladie qui l'est...
mon_combat_pour_vivre_libre:l'anorexie au delà des apparences
  • mon naufrage dans les affres d'une maladie d'une perversité absolue...mon combat pour en sortir... anorexie mentale, tu t'es incrustée insidieusement dans ma vie...ce cauchemar absolu...me réveillerai-je un jour sans toi...
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