a mon oncle...

raphaéle, cette aquarelle, je l'ai peinte en pensant à toi. Comme je te lai dit en ouvrant ce blog(cf:http://aquableu.canalblog.com/ : je te remercie pour tes encouragements qui me touchent et m'encouragent à reprendre mes pinceaux et mes couleurs.j'ai pensé que cela te ferait sans doute plaisir de la recevoir pour ton anniversaire. Ce paysage, je passe devant, tous les jours, au cours d'une promenade matinale que je m'impose et qui me semble me réussir. je regarde ce ruisseau et je comprends seulement maintenant pourquoi il t'est dédié. Ce frêle ruisseau qui coule dans les prés de janvier, c'est toi...Chaque gouttelette danse et court vers la lumiére, pour rejoindre immanquablement le grand océan, symbole d'unité et de vie.

La nuit, il me vient parfois des phrases que je soupçonne tomber du ciel.Une phrase tourne souvent dans ma tête, c'est: tout est bien ou Inch'Allah.je sais d'expérience qu'il n'y a pas de hasard, que tout a un sens et qu'il y a un plan supérieur, quelque chose qui nous dépasse. Il m'est donc venu à l'esprit l'autre nuit: tout est présent. Cette courte phrase a un double sens: rien n'existe que dans le présent, le "hinc & nunc" et tout est cadeau. Présent synonyme de cadeau. Ce qui rejoint le tout est bien. Et je pense que même les choses parfois difficiles à vivre sont des cadeaux, ce n'est toujours qu'une question de point de vue, de perspective, de mise en lumiére, et cela, nous les terriens enracinés et conditionnés, ce n'est pas notre fort.

Affectueusement à toi.

mon oncle, je te remercie du fond du cœur pour ce magnifique cadeau, et ce petit mot qui me touche profondément…et si j’ai pu te redonner le goût de peindre, c’est le plus cadeau que tu puisses me faire car il serait vraiment dommage de ne pas partager ce talent qui est le tien…que dire de plus…il est toujours difficile de dire ce que l’on pense, ce que l’on ressent dans cette famille de non-dit où la communication reste un mot barbare…je t’apprécie réellement beaucoup, mais c’est toujours très compliqué déjà de l’écrire alors imagine de le dire…mais je sais que les choses, les sentiments passent au-delà des mots et je te sais suffisamment sensible pour reconnaître au-delà des mots tout l’amour et le respect que j’ai pour toi…même si parfois l’humour est de mise, c’est avant tout et je sais que tu le sais une défense contre la peur…peur de quoi…je ne sais même plus tellement cette peur me paraît ancestrale et transgénérationnelle…mais je ne désespère pas un jour de la dépasser et rompre le silence, ce silence qui fait tant de mal autour de lui…

bien a toi affectueusement….